jeudi 4 décembre 2008

Black Forest


Bienvenue chez Black Forest
Chez Oumar Doumbouya '' Diatoo ''
quartier Grand Dakar, Ziguinchor, Sénégal

Un lieu pour l'amour des enfants, de la danse et du djembe Les amis

Cours de danse



Soirée spectacle



En pleine action





Les futures danseuses






Réparation d'une peau de djembe






Les instruments de musique


















Mon futur mari















mardi 27 novembre 2007

Toute bonne chose à une fin !

L'Afrique est l'opposé de notre pays, en voie de développement, une religion musulmane très présente, dont le mari peut avoir. s'il a les moyens, jusqu'à 4 femmes, des valeurs et des cultures tellement différentes des nôtres, une population peu instruite, des dialectes multiples qui amènent des problèmes de communication et des familles très peuplées, comme on peut dire : c'est noir de monde là-bas ! Les enfants composent plus de 50 % de la population et pour moi, c'est ça la beauté à l'état pure ! Un sourire d'enfant...


Damien le timide qui rit tout le temps ! Là, un peu surpris par la caméra...





Le garçon de la coiffeuse, bébé Cheikh ! beaux yeux, grandes oreilles et belles babines ...



Le métis le plus mignon en ville, Emrick, alias Shanka ! Prêt pour aller dans la brousse...






Peau d'ébène, la petite Rama







Mes deux meilleurs amis, Omar et Omer, l'un fondateur de Black Forest, l'autre, artiste Batik



J'ai amené ma petite famille Toukan, Tabara et leur deux filles, Rama et Grégoria à aller se baigner dans la piscine de l'hôtel le plus chic de Ziguinchor. Jamais ils n'avaient mis les pieds dans une piscine, un fun noir à les regarder expérimenter des nouvelles sensations !

5 dans le taxi en arrière, amul problem !






De marche en marche, Tabara rirait de plus en plus fort ! S'enfonçant dans l'eau, rendue au cou, elle me tenait si fort, afin de s'assurer de ne pas se noyer ! Elle ne savait pas nager bien sûr !






Son mari et mon meilleur ami au travail, Toukan, m'avait dit qu'il savait nager. Mais lorsqu'il s'est retrouvé dans le creux et que l'envie de toucher au fond lui a pris, ben la panique de constater qu'il ne pouvait pas avoir pied l'a fait paniquer ! Il nageait comme s'il voulait monter une échelle sans fin ! 15 secondes de panique et le sauveteur l'a secouru ! Ouf ! 15 min de repos pour reprendre son souffle et rire un peu de la situation !






Le regard de Grégoria en dit long, tellement heureuse de vivre cette nouvelle expérience ! Mais lorsque j'ai voulu lui montrer à mettre sa tête sous l'eau, incapable de comprendre le principe de ne pas respirer rendur sous l'eau, elle a but la tasse comme on dit ! Mignonne, à la fin de la journée, elle s'exclammait : Élo, regarde-moi ! Elle avait compris et était fière de me la montrer ! Bravo ma belle !







Ma gang d'amis de Lyndiane, à mes côtés, mon prof de danse,Bao, ensuite, mon coloc Omer, mon joueur de Kora Faty, un ami Modou, la nouvelle coloc Pola, une française venue par hasard habiter avec nous, et pour finir, Toukan et sa femme !



Le petit Damien était gêné devant le kodack, après avoir vu son visage sur l'écran de l'appareil numérique, il faisait le mannequin sans problème ! J'adore les enfants !






Les enfants de mon voisinage






Un ami artiste, Cyrille Descampos






Moi et Pola, elle fait aussi super bien les bolas ! Lâche pas Pola !






Shanka prêt pour aller cultiver la terre ! Fait attention ou tu mets les pieds, c'est dans les champs qu'on pose les mines anti-personnelles !



Ah ! Avec tes bottes de croco, tu es bien protégé !






On a fait un pot avant mon départ au travail, c'est qu'on achète des liqueurs et des biscuits, on discute, on rit et on se dit au revoir !






Mon équipe au complet ! Bizoux mes amis !






Un artiste du centre arisanal de Ziguinchor, Clément Coly.










Les femmes qui m'ont tressé pour 25 $, deux heures de travail.


2 qui tressent et 2 qui fournissent les rallonges de cheveux ! Pas chers pour autant de travail !


Le résultat était stupéfiant, prêtes pour sortir en boîte de nuit avec ma soeur Diatta, Fatima la belle ! On a cassé la baraque ! sexy girls ...






Ma bonne de ménage, mon amie que j'adore et la femme de Toukan, Tabara !






Les touaregs qui viennent du Niger, passent par le Mali, achètent les bijoux d'argent fabriqués par les populations maliennes et viennent les revendre ensuite au Sénégal, aux toubabs comme moi qui bavent devant tant de jowels !






La petite Maelle, qui vit sur un voilier depuis sa naissance, une sirène, une amie, une perle pour ses parents qui m'ont fait découvrir, le soir d'un souper à bord de leur bateau, les 15 années passées en Polynésie française, Tahiti, les îles Fidji et j'en passe... Prochain projet, je veux à tout prix connaitre moi aussi les habitants de ses îles paradisiaques. Si Dieu le veut, je partirai là-bas ! Incha alla !


Incroyable mais vrai, le jour de mon départ de Ziguinchor pour me rendre à Dakar, capitale nationale au nord du Sénégal, j'ai pris un petit avion 4 places, un Piper Hutcher au lieu de l'avion 50 places de Air Sénégal ! Comment ça ! Ben imaginez-vous donc que la veille de mon départ, la compagnie aérienne avait annulé son vol, alors le lendemain, les gens voulaient tous partir vers Dakar.



Ben, ils ont eu priorité sur moi, donc je me retrouvais à partir le lendemain et ainsi de suite. Tous les vols seront décalés d'une journée. Un monsieur m'informe que si je veux payer pour un vol privé, je partirais tout de suite ! Youpi, j'accepte !


Oh ! la la ! l'avion est si petite, mes bagages si nombreux, lourds et volumineux ! Je lui réponds : Ben Monsieur le pilote, j'ai passé un an au Sénégal, j'ai beaucoup de souvenirs, 30 kg par valises, 2 valises, un Tam-tam... mais si vous pensez que c'est trop lourd, j'embarque pas ! J'ai envie de revoir ma famille pour les fêtes !



Pas de problème, ça va aller ! me répondis-t-il ! Et hop dans l'avion, le décollage était tellement instable, je me suis dit, c'est trop lourd, on va se crasher, j'ai faite ma prière et dès que nous avons pris de l'altitude, tout s'est bien déroulé pour 1:30 hres de paysages merveilleux au dessus du Sénégal ! Merci mon Dieu pour cette belle aventure !



Il y avait une femme d'affaire avec moi, elle avait souvent prise cet avion et elle m'a rassurée comme quoi c'était un bon pilote, 20 ans d'expérience et je me suis détendue !






Les couloirs que vous voyez, c'est les bolongs fait par les mangroves. On en trouve beaucoup lè-bas !






Le stade de soccer à Dakar.






Jean-Jacques Michaud, le pilote en pleine manoeuvre de rotation pour l'atterissage.








L'îles de Gorée, c'est là qu'à l'époque, les européens colonisateurs ont fait la traite des esclaves.




Statue représantant une femme ne voulant pas que son mari soit vendu !






Maison historique, prison pour les esclaves.






Un cachot sans fenêtre pour les hommes et petites fenêtres pour les femmes, on ne peut même pas se tenir debout.




ça dit tout...







Falaises le long du parcours du tour de l'île.



Les rues typiques, architecture coloniale française, tout est propre et joli sur l'île.






Ma soeur et moi, petite pose photo !






Vue au loin de la ville de Dakar






La porte sans retour, là où on envoyait les esclaves vers la mort...






La plage de l'île de Gorée, dernière photo juste avant notre départ pour le retour.




Un artiste qui fait des toiles de sables... vraiment joli !






Batik






Peinture de baobabs et son créateur !






Toiles africaines








Viaduc de piéton pas finit, mais beau point d'observation pour voir la manif des vendeurs ambulants. Le président, un méchant vieux conard voleur et égoiste, a interdit la vente dans les rues de Dakar sous peine d'amende ou d'emprisonnement. Réactions, ils mettent le feux sur des chariots chargés de pneus en feux ! Partout dans la ville les rues étaient bloquées, un bordel qui dura trois jours...



Rues de Dakar, en sables, rien que du sable et des constructions à moitié finies, car l'argent ne suffit pas pour bâtir en un seul coup, résultat, des centaines, voir même des milliers de maisons et édifices en construction, en attente d'une finition monnétaire...
Vître du taxi, toute pètée, c'est normal pour les sénégalais et les toubabs comme moi !


L'Obélisque, une tour qui ne veut rien dire pour moi !






Scooter-bus pour les policiers... Mignon !






Souper avec Marie et Diane, collègues de travail pour le projet, si vous remarqué le plat de Diane à droite, une tiébou diène, le plat typiquement sénégalais composé de riz, poisson et légumes bouillis tels que: le maniok, la carotte, le chou, l'aubergine amer et douce, la patate douce, etc. !



La tour d'une mosquée, ça c'est l'église pour les musulmans. Interdit aux femmes bien entendue !






Encore une mosquée, c'est beau qu'en même !






Le vendredi pm à 2 hres c'est la grande prière, toute la ville s'est arrêtée, les boutiques fermées et les musulmans se nettoient les bras, les oreilles, la bouche, les pieds avant de prier. Dans les rues de Dakar, les musulmans envahissent la place de leur natte, tapis de prière, vêtu de leur plus beau boubou et s'agenouillant au son des prières de la mosquée !






Un car rapide, petit autobus bondé, parfois les jeunes qui embaquent doivent courir pour ratrapper le car et s'accroche à l'échelle en arrière pour embarquer dans le bus ! Malade !
En terminant, je voudrais vous parler de l'envers de la médaille, côté noir de mon voyage que je vous ai caché jusqu'ici. Vous me direz que le Sénégal c'est merveilleux vue sous l'oeil positif d'éloafrica, mais il ne faut pas oublié qu'au fond, c'est une québécoise qui vous raconte toute cette histoire, qui a vécue toute sa vie dans un pays industrialisé, ordonné et magnifique qu'est le Québec !



Ben oui, j'ai voulu vous montrer ce que j'ai trouvé de plus joli, les gens exceptionnels qui ont croisés ma route, les paysages les plus hallucinants ! C'est normal, j'avais envie que vous soyez avec moi dans mes plus beaux moments, et non ceux où j'ai été frustrée, où j'ai pleuré de douleur, de peine et de souffrance ...Quand j'ai été malade et qu'on m'a soignée comme un chien, lorsqu'on me faisait chier ou que je perdais les pédales, dans ses moments, je n'ai pas prise de photos.



Avant de vous quitter sur ce blog, avant de laisser derrière moi toute cette civilisation africaine, je voudrais qu'en même vous dire que c'est chez nous qu'on est ben. Vive le Québec libre !



Y avait des jours où j'étais tannée d'entendre les chiens aboyer toute la nuit, jaser de ché pas quoi entre eux, conversations qui finissent pas de jappée. Mais quand mon chien s'est mis de la partie, ça m'a mise en colère ! Ta gueule Jim !



J'en pouvait plus d'entendre les chauve-souris chanter, leur cris ressemblant à la poulie d'une corde à linge qui grince. Les grillons et sauterelles volantes qui se arrivent sur toi comme des flèches ! Grosses comme des cafards...


L'Ostie de mosquée qui crache de son haut-parleurs, à 5 hres du matin, des cris stridents, incompréhensibles et insupportables ! Imaginez ils ont changé le speaker pour en mettre un nouveau, plus fort et plus intense que jamais !


J'en peux plus d'entendre les enfants m'appeler Toubab ! Toubab ! donne-moi des bonbons ! Mon scooter me permettait de passer plus vite et de fuir ses cris fatiguants. les gars eux te crient psss ! ou t'envoient des bizoux ! toubab, vient ici ! Le monde impératif présent est le seul qu'ils connaissent. Comme le wolof, c'est le seul temps de verbe utilisé. Pas de svp ou de merci !vous savez, avoir une amie blanche , ça paraît bien devant ses chums de gars !

J'en peux plus de sentir des odeurs d'ordures, de diézel de voitures mal entretenues, de fumée des poubelles qui font brûler, afin de les éliminer, ça fait tout un smog le soir. Le système de ramassage des déchets est pratiquement absent, on jète nos déchêts dans les rues.

J'en epux plus des odeurs de poissons au marché, de moules ou de mollusques quelconques que je ne goûterais même pas ! J'en peux plus de manger du riz et du poisson tous les jours.

J'en peux plus d'éviter les énormes et multiples nids de poules avec mon scooter. de cotoyer les chauffeurs de taxi fous qui passent proche de frapper 4 piétonnes, afin d'éviter un trou dans la rue.

J'en peux plus de cet hôpital de merde où la propreté et les droits humains sont absents. J'en peux plus de travailler dans un atelier où tu cherches sans cesse tes outils, vis, boulons, y a plus de colle, de bandes plâtrées ou d'argent pour en acheter.


J'en peux plus de voir les parents frapper leur enfants, ils n'ont aucun sens de l'éducation ! Pour des raisons inutiles, y a pisser dans ses culottes, yé pas rentré à temps pour la prière du soir ou la petite fillette qui n'a pas fait sa corvée ménagère. Vous savez en Afrique, être une fille = faire le ménage, passer le balai de brindilles penchée vers l'avant, aller puiser de l'eau au puit. Ce n'est pas rare de voir des petits muscles de biceps sur une fillette de 9 ans.

J'en peux plus de dire sans cesse Bonjour à tout le monde, Comment ça va, comment va la journée, et la famille, et la santé etles enfants et le travail...

Laissez-moi tranquille ! Je rentre chez moi...

J'ai envie de manger 2 toasts le matin, d'écouter Salut Bonjour, de faire ma petite routine et de manger de la poutine. Merci pour m'avoir écouté, ça fait sortir le méchant ! je suis heureuse de sentir le froid sur mes joues, d'avoir les pieds dans la neige, de prendre quelques mois de repos pour réfléchir à la suite...

SVP, je vous demande un commentaire, ça sera mon tip $ !

éloafrica x x x élopapillon x x x élo tout simplement !

Visionner des petits films qui en disent long...