jeudi 28 décembre 2006

Noël à Kafountine !

Le réveillon entre amis, bonne bouffe sénégalaise, ragout de boeuf, couscous, salade de papaye et pamplemousse, crudités et crevettes !
Après, discothèque jusqu'au petites heures. Et le lendemain, Noël sur la plage, feu de joie et grillade de poissons, le baracouda!
Nous avons passé Noël entre québécois, mes amis de Dakar sont venu pour 1 semaine en Casamance et c'était les retrouvailles !On est rouge comme des homards, mais heureux comme des oiseaux...
Laurence, moi, Guillaume et Annie-Claude enfin réunis. Karen est retourné au Qc due à des problèmes de santé! Je sais , je dois me crèmer toujours, mais avec les baignades multiples, c'est pas toujours évident!
J'abuse des bonnes choses, c'est le temps des fêtes là-bas aussi hein !


Voici mon homme, dit
Max L'Américain, pourquoice surnom ?
Je ne sais pas, mais il est tellement drôle, gentil avec moi, attentionné et il a un petit sourire et des fesses qui me fait craquer ! J'ai vraiment rencontrer quelqu'un de correct quoi ! Je suis entrain de tomber en amour, mais les choses se passent à un rythme que j'aime, on se voit sur des bases régulières, mais il habite à Kafountine, 2 h de chez moi...
Je profite du temps ensemble, mais je suis sur terre quand même... Je plane sur les nuages aussi, mais je veux juste le connaître encore plus... Grandes ambitions!Je sais qu'il veut devenir un artiste connu !
comme tous les artistes, il compose, chante et joue de la guitare, tam-tam, on s'amuse ensemble entre artiste, je danse pour lui, le stimuler un peu quoi !

On a visiter un jardin d'ananas, je ne savais pas, et vous non plus surment, que les ananas poussent par-terre!
Et non dans les palmiers ....
On mange beaucoup de fruits, les oranges, pamplemousses, bananesss,
papaye, Ditha, fruit vert et un peu pâteux, qu'on peut faire du jus.
Les plaisirs de la vie en Casamance, c'est l'abondance de verdure, légumes et fruits....

Tous les jours, on va sur la plage se faire bronzer, prendre des saucettes dans les vagues, faire l'étoile dans l'eau salée , c'est facile ! Les gens d'ici viennent souvent te parler, ils disent qu'ils veulent être ton ami, souvent à Kafountine, c'est les Gambiens, car La Gambie, si vous regardez sur une carte, est un petit pays au centre du Sénégal, tout près de Kafountine. Alors, ils parlent anglais là-bas et je les appelle les moustiques de plage... Des fois, ils sont vraiment chiant, ils restent à côté de toi, même si tu leur dit de partir, souvent je leur dis que je ne parle pas français, alors ça marche, ils partent vers d'autres toubab.
Tous les jours, les hommes font marcher les boeufs ou vaches, je sais pas trop, sur la plage et ils passent à 100 m de nous, avec leur grosses têtes cornues et leur démarches non-chalantes de sénégalais... C'est assez impressionnant au début, mais après un certain temps, c'est fou comme on s'habitue à tout !
Voici ma chambre à Kafountine, un peu en bordel, mais c'est parce que je suis en vacances ici ! De ma fenêtre, je vois la mer et le soir, ou l'après-midi quand je fais la sieste, j'attends les vagues me murmurer : Que la vie est belle ! Et je m'endors, collée sur mon homme tout noir, tout chaud, avec une peau de velour, de soie ou de ce que vous trouvez de doux sur terre ! J'ai acheter le tableau que vous voyez par terre, 30 $ Vraiment pas cher ici les arts ! Un chandelier avec des coquillages autour est placé dans le coin pour plus de romantisme !

Ici, c'est l'arrivée et départ des pirogues tous les jours. C'est la vue que j'ai du campement A la nature, où j'ai rencontrer Max le mois d'avant et où j'ai passé Noël. C'est spectaculaire des voir faire. Ils partent plusieurs sur leur pirogue et rentre avant la descente du soleil. Les jours ne sont pas toujours aussi fructueux que le jour où j'ai vue une pirogue remplie de poissons ! Wow ! les cris de joie étaient émouvants...


Vous voyez la pirogue au centre, elle est presque complètement calée dans l'eau... pleine de poissons.Dessus, il y a les pêcheurs, heureux d'avoir pris beaucoup de poissons, c'est la fiesta pour tout le monde. Les hommes partent dans l'eau avec des paniers sur la tête pour aller chercher le poissons à la pirogue. C'était des cris de joie sur la plage, les pêcheurs dansaient, sautaient de joie, comme un trésor retrouvé... Juste avant la grande fête musulmane de la Tabaski, c'est un cadeau de Dieu ! Je vous en reparlerai de la Tabaski ! après le 31 déc....



dimanche 17 décembre 2006

Caps Skirring et les amis



Bienvenue à Caps Skkirring, il existe sûrement des endroits encore plus jolis, mais c'est très près du paradis. Le drapeau du Sénégal et au fond, on voit le Club Med. Les poissons, comme j'en mange, ils sont délicieux, le Baracouda, la Capitaine, la Carpe, toujours accompagné de riz, je vais devenir chinois...En plus, Vous savez, la tradition ici de faire le thé, c'est souvent réservé pour les hommes, ils se réunissent autour du brûleur, discutent et prennent les trois thés.

Par contre, ici, la fille ,Zéna fait le thé, elle le verse en hauteur pour le faire mousser, et pourquoi il y a trois thé à prendre, on dit que le premier est amer comme la mer, le deuxième et doux comme la vie et le troisième est sucré comme l'amour... Entre chaque thé, il remettre un shooter de sucre ! C'est tellement sucré, c'est différent de nos habitudes occidentales. Ici le sucre, c'est partout! Le café, un sirop, les jus, des bonbons, mais il ne mangent pas de déssert, ils mangent gras et salé, les frites, les poissons frits et les huiles...


Entre mes cuisses, c'est un noix de coco fraîchement cueillit, le trou, c'est de là qu'on boit le jus. Sexy comme photos!


Nous sommes partis voir les joueurs de tam-tam, ils se réunissent près des marais, car là-bas l'écho est fatastique pour le son, il m'ont fait une petite toune et pour les remercier, on donne un peu d'argent. Le tam-tam, la danse et le soleil, c'est un parfais trio pour le bonheur!

Wow! Les deux belles crevettes canadiennes, voici ce qu'on fait les weekend sur les plages du sénégal, le paradis avec un grand P ! Bien sûr, on se crème et on se protège ! Je ne veux pas brûler !















Nous avons été chercher du vin de palme, les cueilleurs de vin doivent monter dans les arbres à l'aide d'une ceinture qui entoure le palmier et aller au sommet, entailler et recueillir la sève, plus tu attends avant de boire le vin, plus il sera fort en alcool, il fermente quoi ! Un litre c'est 250 Fcfa, ça veut dire 50 sous canadien...ça a le goût du lait de coco et la couleur aussi. Deux bons verres et t'as un p'tit feeling. Au soleil, ça tape encore plus.










Avec Djibi et Bacari, c'est comme mes deux frères africains, ils sont simples, faciles à vivre, ils ne se prennent pas pour des grands, mais ils sont gentelmens ! Je suis heureuse d'avoir des amis de confiance dans ce pays où tous le monde veulent être ton ami. Car, il faut savoir qu'ici, une toubab, une étrangère, c'est un billet pour l'espoir d'un avenir meilleur, ou juste être vu à marcher avec une toubab,c'est une fierté, ils diront à leur amis, c'est mon amie ! Mais, je vous parle pas des mousiques des plages, ce sont les noirs qui t'abordent sans cesse, ils veulent tout savoir, ton nom, ou tu habites , t'es marié, t'es ici pour longtemps, bla bla bla... Ya toujours un moustique sur chaque plage...


Rendez-vous des touristes, les plages de Caps Skirring sont belles et d'une longueur presque sans fin. Vous savez, à Québec, j'ai rencontré une famille sénégalaise de Ziguinchor, Papis ,c'est le cousin à Jeff Guérin, un ami d'orthèse. Là-bas, j'ai fait la connaissance de ses meilleurs amis, Djibi et Bacari, sur les photos c'est moi et Djibi et Bacari est avec les deux Québécoises qu'on a rencontré au petit resto de nos deux amis. Nous avons tellement eu du plaisir à se parler en québécois et tout le monde ne nous comprenais pas, comme quand eux ils parlent wolof... J'ai vraiment adoré la complicité qui s'est installé entre nous, elles sont trippantes , mais c'était la fin de leur périple de 3 mois au sénégal. On se reverra au Québec, incha alla !




























































































lundi 27 novembre 2006

St-Louis et le Parc de Djoudj

Partis Vendredi PM pour la ville du Jazz, voyage d'une durée de 4 heurs dans un taxi-brousse, genre de wagon-station à 7 places, inconfortable et dégageant une forte odeur de monoxyde de carbone. La chaleur était tellement intense, un désert, une canicule, un four à 350 °. Les paysages de palmiers et champs de baobabs, des villages avec ses traverses de moutons, boeufs ou chèvres, les gens écrasés par la chaleur se reposant sous l'ombre, les enfants joueant au foot ( soccer ) avec une balle de tennis.
St-Louis est situé sur une île et dès que nous nous sommes approchés , une belle et douce fraîcheur nous caressait la peau. La vue du pont, qui jadis s'ouvrait pour laisser passer les bateaux, était un peu délaissé, rempli de nids de poules et prêt pour des rénovations. ( mais il ne s'effronde pas ) Aujourd'hui, plus aucun bateau ne passe par ici, ils sont détournés vers un autre port. Les centaines de pirogues partent pour la pêche et reviennent vendent leurs poissons, ils laissent dans cette eau, les résidus de leur moteur à essence, carcasses et sang des poissons, ce qui en fait une berge polluée où des centaines de poissons flottent; morts de cette merde qui les a tués. Et la pollution, elle est partout. Les moutons, ici ils n'ont pas de laine, mangent les poubelles et se promènent librement dans les rues. La ville est beaucoup plus propre que Dakar, mais reste les odeurs de poissons morts, de pisse, car ils pissent partout, et de pollution. Saviez-vous qu'ils brûlent tous les déchets... Pas de récupération, pas de dépotoire, mais des centaines de petits feux qui dégagent des odeurs de plastique brûlé..

























Fini les mauvaises histoires, voici le plus beau de la fin de semaine. Nous avons passé la soirée de Vendredi dans un petit bar sympathique au son des tam-tam. J'ai dansé comme une vraie sénégalaise et même mieux, c'est ce qu'ils m'ont dit... L'important, c'est de bouger les coudes !



La musique était chaude et moi aussi, un peu disons. Le cardio battait la mesure et nous avons trippé pour la peine. Le lendemain,on nous a invité à manger le poisson grillé chez des sénégalais qui ont de la famiile au Québec, le repas s'est pris assis dans le salon, cuiilère à soupe ou bien les mains, pain baguette et melon d'eau pour dessert. Samedi soir, soirée Jazz, d'accord on était fatigué, alors c'était un peu moins rythmé, mais de la bonne musique.










Dimanche très tôt, le Parc de Djoudj, qui est le troisième plus gros au monde au niveau de la variété des espèces, 365 environ, nous a fait voir des pélicans par centaines et autres sortes de oiseaux. L'oiseau serpant qui nage en laissant sortir son long cou, l'aigle qui attend ses proies, et les autres dont j'ai oublié leur noms

























Avant de retourné à Dakar, nous devions manger la Tibou dien, met fait de riz épicé, poisson grillé, légumes bouilli, carottes, choux et manok ( genre de navet ). A la gare de St-Louis, le restaurant était une petite cabane avec au centre, une grosse mama africaine avec ses gros bols de tibou dien, 3 bancs qui formaient un demi-cercle autour d'elle. Avec son fouet, elle faisait éloigner les centaines de mouches à marde ! Karen à manger tellement vite, elle a horreur des mouches, que je n'ais pas eu le temps de manger trois bouchées... Mais mautadit que le bouffe était bonne ! Pendant qu'on mangeait,Elle nous apprenait des mots de wolof et le gamin assis à côté riait de nous, à nous entendre répéter maladroitement. Le retour aussi, sinon plus pénible que le premier voyage.



vendredi 24 novembre 2006

Mon quotidien

Elle, c'est Laurence, " Aïda ", on est vraiment pareille, on écoute le même musique, du québécois ou du Trio, on aime le même linge et on s'entend comme si on était amie depuis longtemps. Elle est ergothérapeute.




Lui, c'est Guillaume " Babacar ", il est ortho-prothésisite comme moi, on s'est vu au cegep de Montmorency, mais on n'était pas dans la même année...

Voici Karen, alias Aïcha pour les sénégalais,
elle est physiothérapeute. elle vient
d'Ottawa






Chaque matins depuis 2 semaines, je me réveille dans cette chambre, nous devons dormir sous un moustiquaire, car il y des beaucoup de petites bibittes, les fourmis, maringuoins et autres bestioles avec des pattes. La malaria, très répandue ici, s'attrappe avec la piqûre d'un moustique, alors il ne faut pas négliger les précautions. Au centre L'Abri, là oû je reste, c'est un pensionnat pour enfants handicapés. Ils sont adorables, ils sont le sourire aux lèvres chaque fois qu'ils nous voient. La piscine est merveilleuse lorsqu'on veut se rafraîchir, pas très grande, mais assez froide pour faire baisser la température corporelle. La vie au centre l'Abri est tranquille, sécuritaire, libre et paisible.

mardi 21 novembre 2006

Découvrez les différences


On flotte tellement dans le Lac Rose, qu'il est impossible de nager élégament, pas plus de 15 minutes dans cette eau hyper salée sinon, la peau te brûle! Après, il y a un homme qui te garoche des sceaux d'eau douce froide, qui provient d'une source souterraine. Petit pourboire pour ce service rafraîchissant!...
Voici les arbres géants du Sénégal, les Baobabs !
eux aussi, ils perdent leur feulles en hiver!











Voici une bière sénégalaise, au goût léger et au format idéal pour se rafraîchir, La Gazelle ! Aussi, c'est le nom que les gars nous donnent, autant les noires que les toubabes! ( étrangères) Et voici les dunes du rallye Paris-Dakar. Il ne faut pas s'aventurer dans ces lieux à pieds, car elles cachent des voyous qui veulent nous faire les poches... Elles sont situées à côté du Lac Rose.


dimanche 19 novembre 2006

Déjà une semaine...







Aujourd'hui Dimanche, jour du repos et des corvés, j'ai fait mon premier lavage à la sénégalaise, à la main dans une chaudière, frotter, rincer, tordre et suspendre au soleil. Commeon dit, "Ici, le temps ce n'est pas de l'argent", car ils en ont pas,c'est tout le contraire, y a des gens qui ne font rien de leur journée, et d'autre qui travaille dur pour gagner leur pain. Du pain; ils en mangent beaucoup, à l'intérieur on peut mettre du boeuf haché, ou en canne qu'on fait rotir dans la poèle, avec moutarde forte, ketchup et patate frite. C'est bon, il y a aussi les fatayer, petites bouchées frites avec du poisson au centre, trempés dans une sauce aux oignons épicés. Je mange aussi des mets québécois, il y a des tomates, concombre, de la petite vache qui rit! du yogourt, des céréales granola et plus encore. C'est très français comme alimentation. Nous avons visiter le Lac Rose, due à sa couleur et du fait qu'il est très salé, comme la mer morte, on flotte vraiment! Je commence à prendre des habitudes d'ici, on se dit toujours "bonjour ça va ? ça va ! "Ou bien "c'est bon", dans le sens de c'est beau ou ça marche, c'est correct. Sur la plage des Almadies, j'ai mangé mon premier tiboudiene avec les mains, c'est du riz avec du poissons et des légumes en bouilli. On fait des boules de riz avec les mains, ensuite on mange le melon et on fini avec le thé. Toujours trois petits verres de thé, du moins fort au plus sucré. La téranga, c'est le pays de l'hospitalité...Même s'ils n'ont rien , ils partagent toujours...La famille prend une grande place ici.





jeudi 16 novembre 2006

Bienvenue chez éloafrica


Tout a commencé par une journée de novembre, jour du souvenir et départ pour la belle et grande aventure. Le temps maussade est derrière moi et ma destiné, droit devant. Je suis dans une courbe de ma vie et je prends le virage a 180°. La chaleur, les noirs, la pollution, les mendiants, la voitures toutes cabossées et le marchandage des prix. C'est un résumé de ce qui m'a le plus frappé depuis mon arrivée. Je découvre aussi les processus tès très longs pour obtenir des papiers de résident; tout doit etre bien rempli, mais rien n'est tout à fait clair. Je prends les choses avec le sourire, car je suis encore dans la première étape de mon adaptation:La lune de miel... Après viendra le choc culturel et c'est là que les choses devraient se gater. Verra bien si je saurai sourire encore.
J'ai appris quelque mots de wolof, tel que: ca va bien,salamalekoum, je réponds: malekoum salam , ensuite "inshala", veut dire "si dieu le veut" et ça, on le dit souvent car rien n'est sure ici, alors si dieu le veut, ça arrivera...Je suis heureuse de savoir que dieu voulait bien que je parte
pour l'Afrique, enfin!...En finnissant cette petite histoire, je pense à vous tous, ma famille, mes amis, mes collègues de Québec et anciens d'ailleurs, et tous ceux qui apprécient de me lire.
Gardez vous aussi le sourire, le soleil est en-arrière des nuages et après la pluie, il y a le beau temps.