lundi 26 février 2007

Le Kadiandoumagne et ses petits bonheurs...

On est le soir avant de souper, assis sur une chaise avec une petite laine, car l'air du fleuve est humide et se rafraîchit vite, une belle vue s'offre à nos yeux, la tranquillité de l'espace, je suis la richesse en Afrique, la toubab venu profiter du système.

Terrasse de l'hôtel, autour de la piscine, un petit 5 à 7 bien mérité, on se fait bronzer, entre deux petites saucettes, une pognée de cacahuètes et hop ! les poulettes sont heureuses... Annie discute avec le beau Jean-Noël, rencontré dans la boîte de nuit, Le Bombolong. Un des trois marins partis de France en 4x4, qu'ils ont vendu rendu en Gambie, puis reprennent leur bateau à Dakar, pour aller jusqu'au Brézil, en s'arrêtant en Casamance pour faire le plein de virtuailles, essence et eau douce. Avez-vous tout compris ? Que dire de plus...
Jean-Noël, en plein action de crousage intensif sur Annie,
après tout Nini, on est en vacance aussi !


Photos explicites !

Attention à la rampe,
Et si vous avez envie de pipi, essayez sur le pont du bateau,
Défi ou pas, ça dépend si t'es une fille ou un gars !...
Technique de Jean-No, beau métis tunésien-français !
Avis pour les filles,
essayez le tiré-décalé !
Astou vient d'entrer en trance, y fait tellement show , on transpire de partout! Il ne restait plus qu'une solution, se déshabiller, facke qu'on s'est foutu en top de bikini et torse nus...

J'ai pas payé personne pour me retrouvé entre ses beaux marins, capitaines Jérôme et Didier et l'autre, capitaine Lionel, celui qui ne regarde pas , c'est le mec de Delphine, la suberbe brune qui est avec Astou plus haut ! Je vous le dis , il faisait chaud en saint si vous plaît dans la cabine centrale ! Et c'est là que j'ai pensé à mon chum fort fort, et ça passé ! Ouf !



C'est un départ pour un aller-retour au bateau à Didier. Et oui, Annie est allé avec lui , chercher pour Max, un maillot pour se baigner. Pour s'y rendre, c'est à la rame...Avec l'Annexe comme ils disent, petit bateau gonfleable, tu dois pagayer en tabarnak contre le courant du fleuve Casamance pour arriver au quai.
Le beau aux yeux bleus au fond, c'est Gary, un homme réservé, mais charmant.



PARTY ! à board ... Annie-Claude et Astou s'amusaient en masse, et moi comme d'habitude, je faisais mon show ! Danse ! Rire ! Folies !



à tribord...

samedi 17 février 2007

Que dire de plus !

Au Sénégal, si t'aime pas le poisson, t'es mal barré ! Laurence embrasse un joli Baracuda avec passion et amour. On s'est égalé après, on a fait la grillage de poissons sur la plage avec les tam-tam... Notre ami le poisson.On en mange des fois jusqu'à trois fois par jour. Le matin, au travail, Soeur Betty nous achète souvent une bagette de pain farci de thon épicé, le midi, c'est souvent le riz aux oignons, avec poissons grillés " YASSA POISSON ", et le soir, poisson avec des frites et crudités, mais on s'entend, icitte c'est de la salade et tomates leurs crudités ... Petit moment nostalgique, je pense au départ.Les amis repartent bientôt tous pour le Canada, les stagiaires partent mardi, Annie-Claude et les amis de Dakar, Laurence et Guillaumme, début Mars et moi, la chanceuse, en novembre 2007 ! Youpi !

Vous voyez, on est sur la route et lui, il arrive en sens inverse avec son âne. Le code de la route est difficile à comprendre pour nous les occidentaux. Ils se font des signes pour se laisser passer, ils évitent les énormes nids de poules , mais ils passent proches de te rentrer dedans... à toi de te tasser, c'est les voîtures qui ont priorité ici, après les vélos et pour finir les piétons. On doit être prudent quand on marche, même les chèvres regardent avant de traverser les rues. Je rentre au travail, il est 9:oo am et qu'est-ce que j'aperçois sur la table ? Parmi les positifs de plâtre et le carton de cigarette vide, une putin de queue de vache fraîchement coupée ! Ouach !Elle va servir à faire un rituel africain, une incantation vaudou ou bien, pour mettre dans le ragout de queue de vache poilue... Ici y a des moments de la vie que tu te dis : On Québec, jamais on verrait ça ! Des cochons qui se promènent tard dans les rues à la recherche de nourriture, des chats qui cotoient les chiens et les chèvres dans la cours du voisin, des ânes qui transportent des charges lourdes, tellement lourdes qu'ils ont de la misère à avancer, les sénégalais les fouèttent pour qu'ils avancent plus vite. Et même, coeur sensible attention, ils font des incisions sur leur fesse et fouèttent à cet endroit pour que ça leur fasse plus mal et qu'ils avancent plus vite... Cruelle parfois la vie ici, mais il ne faut pas trop s'en faire, c'est leur réalité à eux, on ne peut changer des siècles de coutumes...

J'ai l'air toute seule comme ça, mais non. On est entrain de prendre un petit verre de vin, ou de bière, je sais pas trop, dans ma cours arrière. Le plus laid, le voilà, ce sont les murs de ciment qui déteignent à cause de l'hivernage. Saison des pluies qui commence en juin et finie en septembre.






Je suis toujours une pro des bolas, j'aime faire le show pour amuser les enfants.... Ils connaissent pas mes super bolas que j'allume le soir quand il fait noir. Je les sors de ma sacoche, je les allume et wow ! Les yeux ouverts, ils regardent défiler les boules rouges qui dansent dans la nuit. Vous savez qu'ici, il y a souvent des pannes d'électricité, pourquoi ? Pas parce que les fils sont mal branchés, pas parce qu'y a des problèmes de réseaux, non non non, c'est pour économiser sur les dépenses du pays. Et oui, ils coupent même l'eau parfois... C'est ça l'Afrique !




Avec le mortier, on peut faire tellement de choses. Les femmes s'en servent, parce qu'ici, les hommes font rarement à manger, pour broyer en purée les condiments comme :

le poivre en grain, l'ail, le piment séché épicé, les oignons parfois... On a même fait des patates pilées avec le mortier pour notre pâté chinois. Les français partaient pour le Mali, on voulait leur faire découvrir les mets culinaires québécois... Après la poutine, qu'on très bien réussi à reproduire, le typique paté chinois était succulant lui aussi... Vive les femmes au Sénégal






Je suis bien avec cette homme, je suis bien heureuse dans mon travail et je me plaît dans cette ville. Il est tellement pas compliqué, il est relaxe dans ces moments de repos et excité comme moi quand il a envie de s'amuser. On est deux amis, amoureux de la vie...

Il y a tellement de choses que j'aimerais vous partager. Mon amour pour la Casamance, le Sénégal et l'Afrique est sans l'ombre d'un doute, évident... Je nage dans mes racines, je connais cette vie, mais je l'ai oublié. Je sais qu'en moi, habite une femme noire, une femme qui a vécue ici et qui, aujourd'hui, revient voir les siens... Vous êtes ma famille, eux sont mes ancêtres... Étrange comme je me sens bien... Comment expliquer, pas besoin, il faut le vivre pour comprendre.

dimanche 4 février 2007

L'île de Karabane

Bienvenue sur l'île de Karabane, là où la paix et la tranquilité habitent ensemble, où les enfants
s'amusent avec les grands, où le bonheur de vivre est présent, touchant et apaisant..

Vous pouvez voir les traces que les larmes ont laissé sur sa joue, et quand on pleure, on morve aussi !
Et celle là, regardez la profondeur de son regard, comment oubliez toutes ces rencontres....

Voici mon ami avec la salopette, vous l'avez reconnu ! c'est le meilleur ami de Tom Sawyer, hey oui ! c'est Heukel Berryfield !






Petites cabanes typiquement africaines, faites de pailles et de ciment, exposant ses tissus batik et autres vêtements artisanaux. J'ai lui ai acheté un pantalon confortable et le tissus vert et rosé, qui est en 6ième position à droite de l'image. Tu peux te faire un pagne, jupe que tu ne fais qu'enrouler autour de ta taille, une nappe, une décoration sur les murs, etc. Là où ton imagination peut aller...

Un aperçu de Edith dans la car, les cheveux dans le vent et la gang de passagers en arrière. Heureuse, mais poussièreuse. On a passé deux heures dans ce car, collés les uns sur les autre,à se faire brasser entre deux bosses, avec 40 ° c à l'intérieur. Pas toujours facile l'afrique...
J'avais envie d'une pose de magasine, celle de la sireine échouée sur une île déserte...

Trop drôle pour ne pas sourire à pleine dents, je me suis mise à déconner comme une folle, après la session de photos sensuelles, on a fait la lutte moi et Céline, je l'ai écrasé comme une mouche. Ha ! Ha ! Ha !
Les femmes portent toutes leur enfant dans le dos. Un bout de tissus attaché en avant et voilà, l'enfant ne quitte pas la mère d'une semelle. Le panier sur la têtes, ça aussi c'est une image de la vie quotidienne ici en afrique. Pas de sac à dos, pas de voîture pour se rendre au boulot, elles marchent des kilomètres parfois pour aller vendent leurs fruits et légumes au marché. Chapeau ! les femmes, c'est vous autres les plus fortes...
Les amis de l'île, des musiciens qui revenaient de Ziguinchor, avec qui j'ai eu un cours privée de danse africaine sous le palmier, un cours de chasseuse de coquillages et une visite le l'île. Petite dégustation de Bissap chaud, servi à l'heure du thé, pour faire le plein d'énergie. Je n'ai pas osé les photographier torse nu, mais je vous le jure ! Shapés comme un cheval, équipés pour veiller tard, les mucles naturellement développés, ils fument comme des cheminées, mais y ne sont pas essoufflés...
Et oui, on a vu des dauphins, pas un, pas deux, mais trois qui nageaient collés, ils se suivaient comme une famille sénégalaise.Je sais que la photo n'est pas claire, mais j'ai couru du mieux que j'ai pu pour enfin réussir à avoir cette image, soyez compréhensif et admirez la beauté...


On a pris la pirogue pour se rendent sur l'île, le voyage de 20 minutes sur le fleuve Casamance était sublime, mais le transport pour se rendre à Elinkine, pénible, la route remplie de nids de poule dinausoresque ! 2 heures dans un car rempli, c'était noir de monde, comme on dit !

En résumé, voii : Le petit paradis sur l'île de Karabane, où les gens sont respectueux des toubabs, pas de moustiques de plage, la tranquilité pour peu de frais. Les chambres sont simples au campement à Badji kunda, 3000 F cfa pas têtes. Sur cette terre, il y a peu d'habitants, environ 300 âmes vivent regroupés dans la partie de l'île qui n'est pas envahit de mangroves. Les enfants sont partout, ils s'amusent avec une ficelle et un sac de plastique, voilà le cerf-volant s'envole ! Tu leur donnes de l'attention, ils t'aimeront, tu leur donnes des bonbons, ils ne te lâcheront pas de si tôt ! Nous avons mangé des coquillages, que nous avons nous même trouvés. À marée basse, la plage s'élargie sur 50 mètres au moins, dévoilant une boue qui renferme des secrets. Comme cachés au fond des mers, je suis partie à la recherche de trésors, de perles rares, de coquillage de plage. Les mains qui me servaient de pelles, je creusais pour sentir la coquille de ses mollusques. On est à quatre pattes dans bouette, mais on est ben ! Délice ou curiosité, c'est un peu plus caoutchouteux qu'un escargot, voisin du calmar... Rythme du djembé, petit cours de dans africaine sur le bord d'un palmier, on fait la sieste ou on prend une marche. La vie est belle sur l'île de Karabane. Les amis français sont complètement fou et les québécoises sont belles comme toutes ! Profitez de c'est images comme si vous s'y étiez, chacun doit avoir des rêves, réalisez-les... La vie vaut la peine d'être vécue !

jeudi 1 février 2007

Comment ça se passe ici ?


Voici Michael, le québécois rencontré ce weekend au Cap Skirring, avec Les français Célone et Olivier, Annie et mon chum, les deux sragiaires. Tous!
Nous trois en arrière dans le 7 places, le wagon-station africain. C'est les deux stagiaires, Marie-Hélène et Edith. On est pogné, mais on est ben. Voici la poubelle de voîture de l'extérieur. Pare-brise doublement fracassé, tolle cabossée de partout, mais ça roule des kilomètres tout les jours. On fait deux heurs dans ça, avec de la poussières en masse qui rentre à l'intérieur. On se mouche et c'est noir dans le kleenex. Quand nous avons arrêté sur la route, parce qu'il y avait des travaux routiers, pour repartire, les gars dans la voîture on dû sortir et pousser pour partire le moteur sur la compression. C'est ça l'Afrique.
Voici notre moyen de transport de retour, le car, celui que vous nous avez vu toute la gang un peu plus haut. Nous avons fait dix milles arrêts, et pour finir à 15 min de Ziguinchor avec une panne d'essence. Deux heures avant de pouvoir repartir, le temps que l'essence arrive avec un autre car qui passait par là. Mon chum et un français qui était avec nous dans le car, on a sortie la guitare, chanter et j'ai fait les bolas pour divertir les dizaine d'enfants qui me regardaient comme une bête de cirque. Mais elle est blanche !


Cette fille s'appel Fatou Bintou, elle fait le lavage et la cuisine à l'Auberge de la paix, l'endroit où mon ami Djibi travail à Cap Skirring. Elle n'a pas besoin de laveuse, tout est fait à la main. Elles ont une technique pour frotter qui fait un bruit particulier, que jusqu'à maintenant, je n'ai pu imiter. Elle repasse tout le linge, le plie et le met sur sa tête, dans une main et dans l'autre. Elles ont vraiment de l'équilibre, moi j'aurais tout fait tomber par terre. Voilà la différence entre nous. Le cellulaire autour du coup, c'est fréquent ici. Vous savez, presque tout le monde a des cells, mais ils n'ont jamais de crédit pour téléphoner. Alors ils te disent, appelle-moi, ok !




















Je passe le balai avec des tiges de cocotiers ou de palmiers.
Elles sont séchées puis reliées avec un bout de tissus, on se penche et on fait l'entrée, la cours arrière, la chambre... Tout !


pour former un balai pas de manche. Les femmes peuvent travailler penché, pour faire les tâches ménagères comme la vaisselle, le lavage à la main, la jardinage et le balayage.




Ici, je me promène en vélo, mais pas n'importe lequel, avec un panier orange. Je pars pour le boulot, 1 min et je suis arrivé à l'hôpital. Ensuite, je peux sois aller faire les course au marché.








" QUAND JE VAIS AU MARCHÉ' JE METS DANS MON PETIT PANIER: de la salade, des tomates, des oranges, pamplemousses, mandarines ou clémentines. Des peannuts ! ici , on dit cacahuètes, des noix de coco et des papayes. Bientôt, ce sera le temps des mangues, mais je crois qu'il va pleuvoir des mangues... Y a des manguiers sur chaque terrains, partouts y a des manguiers, je crois que je vais même être écoeurée d'en manger.