lundi 27 novembre 2006

St-Louis et le Parc de Djoudj

Partis Vendredi PM pour la ville du Jazz, voyage d'une durée de 4 heurs dans un taxi-brousse, genre de wagon-station à 7 places, inconfortable et dégageant une forte odeur de monoxyde de carbone. La chaleur était tellement intense, un désert, une canicule, un four à 350 °. Les paysages de palmiers et champs de baobabs, des villages avec ses traverses de moutons, boeufs ou chèvres, les gens écrasés par la chaleur se reposant sous l'ombre, les enfants joueant au foot ( soccer ) avec une balle de tennis.
St-Louis est situé sur une île et dès que nous nous sommes approchés , une belle et douce fraîcheur nous caressait la peau. La vue du pont, qui jadis s'ouvrait pour laisser passer les bateaux, était un peu délaissé, rempli de nids de poules et prêt pour des rénovations. ( mais il ne s'effronde pas ) Aujourd'hui, plus aucun bateau ne passe par ici, ils sont détournés vers un autre port. Les centaines de pirogues partent pour la pêche et reviennent vendent leurs poissons, ils laissent dans cette eau, les résidus de leur moteur à essence, carcasses et sang des poissons, ce qui en fait une berge polluée où des centaines de poissons flottent; morts de cette merde qui les a tués. Et la pollution, elle est partout. Les moutons, ici ils n'ont pas de laine, mangent les poubelles et se promènent librement dans les rues. La ville est beaucoup plus propre que Dakar, mais reste les odeurs de poissons morts, de pisse, car ils pissent partout, et de pollution. Saviez-vous qu'ils brûlent tous les déchets... Pas de récupération, pas de dépotoire, mais des centaines de petits feux qui dégagent des odeurs de plastique brûlé..

























Fini les mauvaises histoires, voici le plus beau de la fin de semaine. Nous avons passé la soirée de Vendredi dans un petit bar sympathique au son des tam-tam. J'ai dansé comme une vraie sénégalaise et même mieux, c'est ce qu'ils m'ont dit... L'important, c'est de bouger les coudes !



La musique était chaude et moi aussi, un peu disons. Le cardio battait la mesure et nous avons trippé pour la peine. Le lendemain,on nous a invité à manger le poisson grillé chez des sénégalais qui ont de la famiile au Québec, le repas s'est pris assis dans le salon, cuiilère à soupe ou bien les mains, pain baguette et melon d'eau pour dessert. Samedi soir, soirée Jazz, d'accord on était fatigué, alors c'était un peu moins rythmé, mais de la bonne musique.










Dimanche très tôt, le Parc de Djoudj, qui est le troisième plus gros au monde au niveau de la variété des espèces, 365 environ, nous a fait voir des pélicans par centaines et autres sortes de oiseaux. L'oiseau serpant qui nage en laissant sortir son long cou, l'aigle qui attend ses proies, et les autres dont j'ai oublié leur noms

























Avant de retourné à Dakar, nous devions manger la Tibou dien, met fait de riz épicé, poisson grillé, légumes bouilli, carottes, choux et manok ( genre de navet ). A la gare de St-Louis, le restaurant était une petite cabane avec au centre, une grosse mama africaine avec ses gros bols de tibou dien, 3 bancs qui formaient un demi-cercle autour d'elle. Avec son fouet, elle faisait éloigner les centaines de mouches à marde ! Karen à manger tellement vite, elle a horreur des mouches, que je n'ais pas eu le temps de manger trois bouchées... Mais mautadit que le bouffe était bonne ! Pendant qu'on mangeait,Elle nous apprenait des mots de wolof et le gamin assis à côté riait de nous, à nous entendre répéter maladroitement. Le retour aussi, sinon plus pénible que le premier voyage.



vendredi 24 novembre 2006

Mon quotidien

Elle, c'est Laurence, " Aïda ", on est vraiment pareille, on écoute le même musique, du québécois ou du Trio, on aime le même linge et on s'entend comme si on était amie depuis longtemps. Elle est ergothérapeute.




Lui, c'est Guillaume " Babacar ", il est ortho-prothésisite comme moi, on s'est vu au cegep de Montmorency, mais on n'était pas dans la même année...

Voici Karen, alias Aïcha pour les sénégalais,
elle est physiothérapeute. elle vient
d'Ottawa






Chaque matins depuis 2 semaines, je me réveille dans cette chambre, nous devons dormir sous un moustiquaire, car il y des beaucoup de petites bibittes, les fourmis, maringuoins et autres bestioles avec des pattes. La malaria, très répandue ici, s'attrappe avec la piqûre d'un moustique, alors il ne faut pas négliger les précautions. Au centre L'Abri, là oû je reste, c'est un pensionnat pour enfants handicapés. Ils sont adorables, ils sont le sourire aux lèvres chaque fois qu'ils nous voient. La piscine est merveilleuse lorsqu'on veut se rafraîchir, pas très grande, mais assez froide pour faire baisser la température corporelle. La vie au centre l'Abri est tranquille, sécuritaire, libre et paisible.

mardi 21 novembre 2006

Découvrez les différences


On flotte tellement dans le Lac Rose, qu'il est impossible de nager élégament, pas plus de 15 minutes dans cette eau hyper salée sinon, la peau te brûle! Après, il y a un homme qui te garoche des sceaux d'eau douce froide, qui provient d'une source souterraine. Petit pourboire pour ce service rafraîchissant!...
Voici les arbres géants du Sénégal, les Baobabs !
eux aussi, ils perdent leur feulles en hiver!











Voici une bière sénégalaise, au goût léger et au format idéal pour se rafraîchir, La Gazelle ! Aussi, c'est le nom que les gars nous donnent, autant les noires que les toubabes! ( étrangères) Et voici les dunes du rallye Paris-Dakar. Il ne faut pas s'aventurer dans ces lieux à pieds, car elles cachent des voyous qui veulent nous faire les poches... Elles sont situées à côté du Lac Rose.


dimanche 19 novembre 2006

Déjà une semaine...







Aujourd'hui Dimanche, jour du repos et des corvés, j'ai fait mon premier lavage à la sénégalaise, à la main dans une chaudière, frotter, rincer, tordre et suspendre au soleil. Commeon dit, "Ici, le temps ce n'est pas de l'argent", car ils en ont pas,c'est tout le contraire, y a des gens qui ne font rien de leur journée, et d'autre qui travaille dur pour gagner leur pain. Du pain; ils en mangent beaucoup, à l'intérieur on peut mettre du boeuf haché, ou en canne qu'on fait rotir dans la poèle, avec moutarde forte, ketchup et patate frite. C'est bon, il y a aussi les fatayer, petites bouchées frites avec du poisson au centre, trempés dans une sauce aux oignons épicés. Je mange aussi des mets québécois, il y a des tomates, concombre, de la petite vache qui rit! du yogourt, des céréales granola et plus encore. C'est très français comme alimentation. Nous avons visiter le Lac Rose, due à sa couleur et du fait qu'il est très salé, comme la mer morte, on flotte vraiment! Je commence à prendre des habitudes d'ici, on se dit toujours "bonjour ça va ? ça va ! "Ou bien "c'est bon", dans le sens de c'est beau ou ça marche, c'est correct. Sur la plage des Almadies, j'ai mangé mon premier tiboudiene avec les mains, c'est du riz avec du poissons et des légumes en bouilli. On fait des boules de riz avec les mains, ensuite on mange le melon et on fini avec le thé. Toujours trois petits verres de thé, du moins fort au plus sucré. La téranga, c'est le pays de l'hospitalité...Même s'ils n'ont rien , ils partagent toujours...La famille prend une grande place ici.





jeudi 16 novembre 2006

Bienvenue chez éloafrica


Tout a commencé par une journée de novembre, jour du souvenir et départ pour la belle et grande aventure. Le temps maussade est derrière moi et ma destiné, droit devant. Je suis dans une courbe de ma vie et je prends le virage a 180°. La chaleur, les noirs, la pollution, les mendiants, la voitures toutes cabossées et le marchandage des prix. C'est un résumé de ce qui m'a le plus frappé depuis mon arrivée. Je découvre aussi les processus tès très longs pour obtenir des papiers de résident; tout doit etre bien rempli, mais rien n'est tout à fait clair. Je prends les choses avec le sourire, car je suis encore dans la première étape de mon adaptation:La lune de miel... Après viendra le choc culturel et c'est là que les choses devraient se gater. Verra bien si je saurai sourire encore.
J'ai appris quelque mots de wolof, tel que: ca va bien,salamalekoum, je réponds: malekoum salam , ensuite "inshala", veut dire "si dieu le veut" et ça, on le dit souvent car rien n'est sure ici, alors si dieu le veut, ça arrivera...Je suis heureuse de savoir que dieu voulait bien que je parte
pour l'Afrique, enfin!...En finnissant cette petite histoire, je pense à vous tous, ma famille, mes amis, mes collègues de Québec et anciens d'ailleurs, et tous ceux qui apprécient de me lire.
Gardez vous aussi le sourire, le soleil est en-arrière des nuages et après la pluie, il y a le beau temps.