Un batême pas comme chez nous...

La nouvelle maman Astou Sagna Badji en pleine session de coiffure, maquillage et tout le tralala...


Bébé avec ses griris autour du cou.
Ce sont des porte-bonheurs qui te protège contre ceux qui te voudraient du mal, les maladies et plein de trucs.

Dégueulasse ! Il a fait cuire les pattes, la tête et les couilles du mouton. Habituellement, ce sont les garçons qui font ça pour après, LES MANGER ! Il a fallu ouvrir la gueule en deux pour bien la faire cuire.
Les cuisinières ont coupé des tonnes d'oignons, concombres, tomates, carottes. Elles goûtent, elles discutent, parlent de sex et des hommes, se lèvent parfois pour danser deux trois petits pas...









Les deux gros bols de riz, on mange tellement de riz ici, qu'il y a des boutiques qui le vendent seulement en poches. Voici la marmitte qui mijote la viande et les entrailles de mouton.









Dans le mortier, on pile les oignons pour qu'ils soient moins long à cuire, c'est long et forçant ! Y en a en paguaille !


Les oignons, le méga bol !




Voici le résultat : hum ! hum !observez bien, y a un bout de trippe intestinale !











La journée du batême, une semaine après la naissance du bébé, on va raser le crâne de l'enfant, ou seulement une petite partie, on lui donne ses trois prénoms, souvent il portera l'homonyme de quelqu'un de la famille proche. C'est après qu'on se régale, on mange beaucoup et on fait la fête. Danse, percussions, etc... On se réunit dans la famille, les femmes font la cuisine pendant des heures, avec une chaleur de 45 ° et les autres, assis en rond autour de la pièce principale. Ils se parlent peu, ils ont chaud, ils ont faim et parfois, ils ne se connaîssent même pas. Alors, ambiance plus ou moins cool...