mardi 18 septembre 2007

Le kankouran et son Diabado

Nous voici au début de ce Diabado, la danse des feuilles !
Les gens se réunissent en gang, tappe le tam-tam et chantent des chansons !
Attention autour, un personnage mystique, un grand Kankouran se promène pour éloigner les mauvais esprits avant la circoncision des garçons. On ne peut pas le toucher, il est intouchable, il est fort et dangereux, il a des gros couteaux au bout des mains, on ne voit ni son visage, ni aucune partie de son corps. Il est enveloppé dans une écorce en lambeaux, de la tête au pied.
Nous, on le regarde faire son show ! Parfois même, ils sont plusieurs Kankouran ensemble, ils dansent, tapent leur couteaux ensemble, courent sur nous et nous on courent encore plus vite !








Les gens s'enveloppent de feuilles, de branchent, se maquillent et se déguisent ! C'est la fête avant le Ramadan. Le carême des musulmans qui durent 1 mois après...









Mes amis Toukan et Modou, c'était leur Diabado, le fils de Modou se faisait faire la petite opération du zizi !














Le monde est tout collé dans un moton de chaleur et sueur ! Vive les odeurs corporelles !










Un peu saoûl de la veille ou du matin, le gars était complètement dans la fête, avec ses nénuphars et sa dent manquante...










Une beauté africaine qui s'est déguisé en homme pour l'occasion. La casquette fait l'habit !








Voici le Kankouran...




On peut voir, mais de dos seulement, un homme qui s'est déguisé en femme. C'est comme ça ! Et les filles, en hommes ! Mais il est interdit de photographier le Kankouran, car c'est un personnage mystique ! Alors, j'avais tellement peur qu'il me voit, j'osais pas prendre la photo, c'est pour ça que vous devrai venir au Sénégal pour le voir.


Nous avons danser, chanter et sous le soleil de 45 degré, toute la rue de Lyndiane, en 3 hres de tempd !


Les filles doivent encore plus se tenir loin du Kankouran, car s'il en attrape une, il va la frapper avec ses coupe-coupes ! Mais n'ayez crainte, c'est rare et elles ne sont pas blessées, mais endolories... Moi, je cours trop vite pour qu'il me pogne ...



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