dimanche 4 février 2007

L'île de Karabane

Bienvenue sur l'île de Karabane, là où la paix et la tranquilité habitent ensemble, où les enfants
s'amusent avec les grands, où le bonheur de vivre est présent, touchant et apaisant..

Vous pouvez voir les traces que les larmes ont laissé sur sa joue, et quand on pleure, on morve aussi !
Et celle là, regardez la profondeur de son regard, comment oubliez toutes ces rencontres....

Voici mon ami avec la salopette, vous l'avez reconnu ! c'est le meilleur ami de Tom Sawyer, hey oui ! c'est Heukel Berryfield !






Petites cabanes typiquement africaines, faites de pailles et de ciment, exposant ses tissus batik et autres vêtements artisanaux. J'ai lui ai acheté un pantalon confortable et le tissus vert et rosé, qui est en 6ième position à droite de l'image. Tu peux te faire un pagne, jupe que tu ne fais qu'enrouler autour de ta taille, une nappe, une décoration sur les murs, etc. Là où ton imagination peut aller...

Un aperçu de Edith dans la car, les cheveux dans le vent et la gang de passagers en arrière. Heureuse, mais poussièreuse. On a passé deux heures dans ce car, collés les uns sur les autre,à se faire brasser entre deux bosses, avec 40 ° c à l'intérieur. Pas toujours facile l'afrique...
J'avais envie d'une pose de magasine, celle de la sireine échouée sur une île déserte...

Trop drôle pour ne pas sourire à pleine dents, je me suis mise à déconner comme une folle, après la session de photos sensuelles, on a fait la lutte moi et Céline, je l'ai écrasé comme une mouche. Ha ! Ha ! Ha !
Les femmes portent toutes leur enfant dans le dos. Un bout de tissus attaché en avant et voilà, l'enfant ne quitte pas la mère d'une semelle. Le panier sur la têtes, ça aussi c'est une image de la vie quotidienne ici en afrique. Pas de sac à dos, pas de voîture pour se rendre au boulot, elles marchent des kilomètres parfois pour aller vendent leurs fruits et légumes au marché. Chapeau ! les femmes, c'est vous autres les plus fortes...
Les amis de l'île, des musiciens qui revenaient de Ziguinchor, avec qui j'ai eu un cours privée de danse africaine sous le palmier, un cours de chasseuse de coquillages et une visite le l'île. Petite dégustation de Bissap chaud, servi à l'heure du thé, pour faire le plein d'énergie. Je n'ai pas osé les photographier torse nu, mais je vous le jure ! Shapés comme un cheval, équipés pour veiller tard, les mucles naturellement développés, ils fument comme des cheminées, mais y ne sont pas essoufflés...
Et oui, on a vu des dauphins, pas un, pas deux, mais trois qui nageaient collés, ils se suivaient comme une famille sénégalaise.Je sais que la photo n'est pas claire, mais j'ai couru du mieux que j'ai pu pour enfin réussir à avoir cette image, soyez compréhensif et admirez la beauté...


On a pris la pirogue pour se rendent sur l'île, le voyage de 20 minutes sur le fleuve Casamance était sublime, mais le transport pour se rendre à Elinkine, pénible, la route remplie de nids de poule dinausoresque ! 2 heures dans un car rempli, c'était noir de monde, comme on dit !

En résumé, voii : Le petit paradis sur l'île de Karabane, où les gens sont respectueux des toubabs, pas de moustiques de plage, la tranquilité pour peu de frais. Les chambres sont simples au campement à Badji kunda, 3000 F cfa pas têtes. Sur cette terre, il y a peu d'habitants, environ 300 âmes vivent regroupés dans la partie de l'île qui n'est pas envahit de mangroves. Les enfants sont partout, ils s'amusent avec une ficelle et un sac de plastique, voilà le cerf-volant s'envole ! Tu leur donnes de l'attention, ils t'aimeront, tu leur donnes des bonbons, ils ne te lâcheront pas de si tôt ! Nous avons mangé des coquillages, que nous avons nous même trouvés. À marée basse, la plage s'élargie sur 50 mètres au moins, dévoilant une boue qui renferme des secrets. Comme cachés au fond des mers, je suis partie à la recherche de trésors, de perles rares, de coquillage de plage. Les mains qui me servaient de pelles, je creusais pour sentir la coquille de ses mollusques. On est à quatre pattes dans bouette, mais on est ben ! Délice ou curiosité, c'est un peu plus caoutchouteux qu'un escargot, voisin du calmar... Rythme du djembé, petit cours de dans africaine sur le bord d'un palmier, on fait la sieste ou on prend une marche. La vie est belle sur l'île de Karabane. Les amis français sont complètement fou et les québécoises sont belles comme toutes ! Profitez de c'est images comme si vous s'y étiez, chacun doit avoir des rêves, réalisez-les... La vie vaut la peine d'être vécue !

1 commentaire:

élo fug a dit…

HA Élo!!! C'est toujours le fun de te lire....tu es toujours aussi belle ma ptite sirène!!!...c'est merveilleux la façon dont tu parviens à nous faire vivre ton voyage avec toi!!! C'est vrai que la vie vaut la peine d'être vécu...surtout profites du rythme vécu par tes hôtes..il semble bon pour la santé mentale...tout le contraire de ce que l'on vit au Québec!!! Je t'adore mon amie..Élo xxx